Revue du Lyonnais » série 1 - n°26 ( 1847 ) » pp.394

 394               LES AUTRICHIENS PRÈS DE LYON.
                Et gai, gai, gai, rassurez-vous ,
                     On vient vous sauver tous.
                      Une troupe aguerrie
                      S'avance vers ces lieux (7),
                      Et la horde ennemie
                      Retourne à Meximieux.
                                  TOUS.

                Et gai, gai, gai, rassurons-nous,
                    Notre peine est finie ;
                Et gai, gai, gai, rassurons-nous,
                   On vient nous sauver tous !


                  QUATRIÈME PARTIE.


       CONGRATULATIONS DE M M . LES OFFICIERS DE LA GARDE NATIONALE

                               A EUX-MÊMES.



                           LE COLONEL (8).

                         AIR de la Fricassée.
                Messieurs, ça fait plaisir à voir
                   Qu'au même zèle

                    (7) « Une troupe aguerrie
                        S'avance vers ces lieux. »
    Au moment où tout semblait faire présumer que la ville allait capituler ,
un habitant de la Guillotière vint en effet annoncer aux Lyonnais que l'avant-
garde du corps d'armée, commandé par le maréchal Augereau , faisait son
entrée dans le faubourg.
    (8) LE COLONEL. La garde nationale de Lyon n'avait alors qu'un seul co-
lonel qui la commandait en chef. C'était M. de la Roue, loyal et fidèle à
l'instar du comte d'Albon. Du reste, colonel à ailes de pigeon , poudré à fri-
mas et parfaitement ridicule.