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                  LES AUTRICHIENS PRÈS DE LYON.                           385
                 Aux portes de Lyon
                   Y a de l'ognon.
       Y a d'I'ognon , d'I'ognon, d'l'ognette.
                   Y a d'l'ognon,

                            UN ADJOINT (1).

                          AIR de Malbrouk.
               Notre ennemi s'avance :
             C'est ici qu'il faut delà prudence !
               Par notre résistance
               Follement irons-nous
               Provoquer son courroux ?
               Messieurs, qu'en pensez-vo?

                               LE MAIRE.

                AIR : 11 faut que l'on file, file, file.
                Il faut que l'on file, file, file,
                Il faut que l'on file, file doux.

                    UN CONSEILLER MUNICIPAL.

               AIR : Ce mouchoir, belle Raymonde.
               Permettez que je réponde :
               11 est de notre intérêt
               Que les bourgeois, à la ronde,
               Chaque nuit fassent le guet.
                               LE MAIRE.

               Ne dérangez pas le monde ,
               Laissez chacun comme il est.

   ( 0 Un ADJOINT. M. le comte de Laurencin n'avait que le titre d'ad-
joint, mais il était le véritable maire de Lyon. Dans les circonstances aux-
quelles nous nous reportons, il semblait s'être donné pour mission spéciale de
 comprimer tout élan patriotique et d'aplanir toutes les difficultés qui pou-
 vaient s'opposer à la reddition de la ville.
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