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 370                            NOTICE HISTORIQUE

Ghalamont, dit-il, devait être très-fort, puisque le baron de
Baugé le laissa en arrière dans ses deux expéditions dans la
Dombes, et finit la seconde par le siège du château devant
lequel il campait lors de la conclusion de la dernière trêve
qui précéda le traité et eut lieu le 31 mai 1383. »



                            § V. — XVe SIÈCLE.


                 SOUVERAINETÉ DES DUCS DE BOURBON.


   En abordant le XVe siècle, on est frappé par une réflexion
qui se présente bien vite. On eût dit que le territoire de notre
département, si fractionné par celte foule de petits souverains
rivaux qui se le disputaient, était pour ainsi dire providen-
tiellement conduit au système de centralisation, vers lequel
dès lors commençait à incliner la société.
   Lyon et le Dauphiné étaient rangés sous le sceptre des rois
de France.
   A peine était-on entré dans le XVesiècle, qu'Edouard II, le
dernier sire de Beaujeu, mourut sans postérité; et peu après,
c'est-à-dire en 1402, on vit Humbert VII, le dernier membre
de la famille des sires de Thoyre-Villars, aliéner ses sei-
gneurie et souveraineté tant au profit de Louis-de-Bourbon
que d'Ame VIII de Savoie ; en sorte qu'à partir de ce mo-
ment, notre pays, en dehors des domaines de l'Église, ne fut
plus dominé souverainement que par deux familles, celle des
ducs de Bourbon et celle des comtes de Savoie (1).

  ( ï ) Les possessions du duc Louis-de-Bourbon , sur la rire gauche de la Saône , forment ce
qui a constitué la principauté de Dombes , dont ie territoire n'a aucun rapport avec le pays
qui, dans l'origine, prit le nom de Dombes , PAGUS DUMBENSIS.
  Le PAGUS DUMBENSIS répondait , suivant l'antique usage de l'Eglise d'adopter les divisions