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                 PENSÉES D'AUTOMNE.                      349

Car, voyez-vous, pour vous je crois en l'autre vie,
Au bonheur des élus dont leur âme est ravie,
Au ciel, aux séraphins qui peuplent le saint lieu :
Je crois à ce torrent de joie et de délices
Où, dans le paradis, on boit à pleins calices,
Oui, je crois tout pour vous, pour vous, je crois en Dieu,



Et lui dis : ô mon Dieu ! s'il est bien véritable
Qu'aux saints du paradis un bonheur ineffable
Est réservé par vous, pendant l'éternité,
O mon Dieu ! gardez-moi cet ange, cette femme,
Qui partage avec vous et ma vie et mon âme,
Pour ma part de douceur et de félicité ! ! !

                                     HUGUE.