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LA JECNE EILLE ET LE COUDKIER



 — D'où viennent, jeune fille,
 Ta joie et ta fraîcheur ?
 El ce regard qui brille
 De jeunesse et d'ardeur?


 — D'où me vient mon teint rose ?
 De bon lait, de beau fruil,
 Le jour je me repose,
 Je dors toute la nuit.


 — De pluie et de rosée
 Le ciel me fait présent.
 — Je me suis reposée
 Sous ton ombre un instant ;


 Mais ton sort me fait peine,
 Comment te prévenir
 Qu'à la saison prochaine,
 Hélas ! tu dois périr !


— Merci, jeune fillette,
Merci de la pitié !
Je paie aussi ma dette
Par un mot d'amitié.


Prends garde à la couronne
En dansant sous l'ormeau.
Moins falal est l'automne
Aux roses du coteau.