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JEAN-BAPTISTE LANOIX. Les exemples de longévité qui dépassent la durée d'un siècle sont rares, surtout sous finfluence de notre tempéra- ture presque méridionale. En activant le développement du corps, le jeu des organes et le progrès des forces, cette tem- pérature, mêlée de chaleurs excessives et d'humidités fré- quentes, use plus rapidement les facultés physiques de l'hom- me, lui fait perdre en durée tout ce qu'elle lui prodigue en activité prématurée, et rapproche d'autant le terme de son existence. C'est précisément le contraire de ce qui arrive dans les climats du nord, où, par la raison inverse de celle que nous venons de déduire, les vieillesses séculaires sont des phéno- mènes assez ordinaires et ne causent aucune surprise.