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LR P. ANTOINE LAVAL. 43 correspondant à la jaune de la mâchoire supérieure; le reste du corps est rouge comme le dessus. « Les livrées de ce bec correspondent aux couleurs du plu- mage de cet oiseau, dont la partie de la queue est d'un beau bleu, l'autre d'un beau rouge. Quelques plumes sont jau- nes et vertes. Le dessus de la tête, près du bec, d'un fort beau noir; le reste d'un blanc sale mêlé de rouge. Tout cet assem- blage de couleurs doit être beau, et faire plaisir à For] (1). » Il y a dans le Voyage du P. Laval un grand nombre d'obser- vations sur les variations de l'aiguille aimantée (2), surlfs ba- romètres et sur les thermomètres. Le P. Laval était fort lié avec le P. Hosfe, qu'il mentionne plusieurs fois. A la suite du Voyage de la Louisiane, on trouve des Observa- lions sur la réfraction, faites à Marseille, et un Recueil de di- vers voyages faits à la Sainte-Beaume, au Pilon du Roi, au monlVentoux, au cap Skier, sur la côte de la basse-Provence, pour la correction de la carte de la côte de Provence, depuis Vembouchure du Rhône jusqu'à Monaco, 1727. « Quelques- uns de ces ouvrages, dit le P. Colonia, ont été imprimés dans les journaux de Trévoux. » Le P. Laval était professeur royal de mathématiques et maître d'hydrographie des officiers et gardes de la marine du port de Toulon; ce fut dans cette ville qu'il mourut, le 5 septembre 1728 (3). Le Collège de la Trinité a eu l'honneur de donner à l'Es- pagne un denses plus célèbres mathématiciens. Le P. Claude Richard, après avoir professé longtemps (4) les mathématiques a Lyon, partait pour la mission de la Chine, et passa par Ma- drid, pour aller s'embarquer à Lisbonne, lorsque Philippe IV, (') Pag- 7». (2) Voy. le Journal des Sav., 1728, pag. 743-6. (3) Pernetti, tom. II, pag. 170. (4) Sept nus, suivant la Biog- ttniv.