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              UN S O U V E N I R .


                        SONNRTS.




                           I.



C'était en août, un soir, par la danse animé,
Je vous vis, Catherine, et sitôt vous aimai :
Vous aviez l'œil rêveur et votre beau visage
Des séraphins du ciel me reflétait l'image.

Comme moi vous étiez un enfant du village;
Nous avions tous les deux à peu près le môme âge ;
Et le lien si pur qui tint mon cœur charmé
Fut bien vite entre nous espoir longtemps formé.
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