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          DE LA PHRÉNOLOGIE,

D'APRÈS   LES DEUX     OUVRAGES      RÉCEMMENT       PUBLIÉS


             PAR M. FLOURENS, DE LINSTITUT,


   ET M. LÉLUT, MÉDECIN EN CHEF DE LA SALPÊTRIÈRE.




   Les ouvrages qui traitent des sciences naturelles restent
ordinairement, pour les profanes, murés dans la spécialité à
laquelle ils appartiennent : applaudis ou censurés par les ha-
biles dans cette science, ils sont généralement reçus de con-
fiance, avec ce baptême, par le vulgaire instruit, qui n'a ni
la capacité ni le temps requis pour reviser ce premier juge-
ment. Ainsi se forme pour eux leur public, et l'on ne verrait
pas pourquoi ce mode d'appréciation déplairait à leurs au-
teurs; car, s'ils ont d'une part à redouter parfois une partia-
lité, qui a sa source dans la jalousie, ils ont aussi pour eux
l'intérêt de la science particulière à laquelle se sont consa-
 crés leurs juges ; cet intérêt qui, chez les âmes honnêtes, dé-
 veloppe un zèle et un amour de son progrès, supérieur aux