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                     LOUIS XIII ET RICHELIEU                        289
Richelieu partit en même temps, laissant à Lyon la Cour,
c'est-à-dire la reine-mère Marie de Médicis, la reine
régnante Anne d'Autriche, et leur entourage. Le | cardinal
n'ignorait pas que la reine-mère s'était plainte de lui ; le
roi l'en avait averti lui-même, sans aller cependant jusqu'à
lui avouer qu'il avait promis de le renvoyer. Louis XIII,
de nouveau bien portant, songeait à se dégager de sa pro-
messe ; il espérait même obtenir de sa mère qu'elle y renon-
cerait, et pour la bien disposer il avait recommandé à son
ministre de ne rien négliger pour se réconcilier avec
elle (27). Richelieu avait dû accompagner le roi ; mais il
avait laissé à Lyon, pour surveiller la Cour, le secrétaire
d'État des affaires étrangères, Bouthillier, qui lui était tout
dévoué.




  (27) GRIFFET. II. 37.
  Le gouverneur de Lyon était alors Charles de Neuville de Villeroy,
marquis d'Alincourt (de 1612 à 1642). (MONFAIXON. II. 1382. PÉRI-
CAUD. Revue du Lyon. Fév. 1887, p. 86. BASSOMPIERRE. III. 174.)
   L'archevêque était le cardinal Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu,
frère du ministre (de 1629 â 1653.) (MONFAIXON. II. 1380.)
   Le prévôt des marchands en 1630 était Mathieu de Sève ; François
de Chaponay l'avait été en 1627. (MONFAIXON. II. 1406-1407.)