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DE LA VILLE DE CONDRIEU 253 drieu demandeurs et requerans l'entherinement d'une rcqueste du dernier décembre mil six cens six, d'une part. Et Gaspard Guilliot et les preuost des marchans et escheuins de la ville de Lyon, deffandeurs, d'autre. Veu par le roy en son conseil ladite requeste, tendant à ce qu'il pleust à sa majesté, euocquer l'instance pendante en la Cour des Aydes entre lesd. parties, à raison de l'exemption des tailles, et noblesse prétendue par led. Guilliot deffendeur, pour estre ledit procès jugé et termine audit conseil, appoinctement en droict du dix sepliesme may dernier, lestres en forme de charlre données à Lyon au mois de décembre mil quatre cens quatre vingtz quinze, par lesquelles le roy Charles huiclicstne aurait annobly les douze conseilliers de la dite ville, ensemble leur postérité née et à naistre en loyal mariage. Lesdictes lectres vérifiées au parlement le dix neufuiesme mars mil cinq cens qua- rante quatre, autres lestres du moys de novembre mil six cens deux, par lesquelles le Roy auroit confermé les preui- leges et franchises accourdées à ladite ville de Lyon par ledit Roy Charles huictiesme, et speciallement le preuilege de noblesse, en la personne du preuost des marchans et des quatre escheuins de ladite ville, sans qu'il se puisse estandre à autres plus grand nombre, attandu quilz tiennent lieu des douze conselliers, quy en soloient joir auparauant. Vérifi- cation desdites lestres aux Parlement, Chambre des Comptes et Cour des Aydes de Paris, des moys de mars et auril mil six cens quatre, lestres obtenues par led. deffendeur pour jouir dudit priuilege de noblesse, comme estant petit fils de Gaspard Guilliot son ayeul, lequel auroit esté escheuin de ladite ville, es années cinq cens trente neuf et quarente, auparauant la veriffication des lestres du roy Charles hui- tiesme, nonobstant que Loyse Tallemont, vefue dudit Gaspard Guilliot, s'estoit retirée aprez le deceds d'iceluy en