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                   BHKLNGER DE LA TOUR                       245

          A MADEMOISELLE JUDITH DE MÊMES

              Pour éirennes je vous désire,
              Ce que vous-même souhaitez,
              Et toutefois ne l'osez dire :
              Mais quand propos en sont jettez,
              Si volontiers les écoutez,
              Qui êtes contrainte d'en sourire.


A MADEMOISELLE MARGUERITE BARGUIN, SA COUSINE,

        Oui se plaignait de n'avoir pas un assez beau nom.
        Si votre nom ne vous semble pas beau,
        Il faut prier l'Amour et PHiménée
        De le changer, et que d'un nom nouveau,
        Au nouvel an vous soyez étrennée.


                               **

   Indépendamment de ses œuvres poétiques, Bérenger de
la Tour a laissé une Histoire du Vivarais. En 1593, il la
présenta manuscrite aux Etats du Languedoc, et le 20 juin
1594, les Etats ordonnèrent à leur syndic de mettre toutes
leurs archives à sa disposition « pour parfaire son œuvre. »
Il est probable que cette histoire est perdue ; nous n'en
avons pas trouvé trace dans les archives du château de
Rocher.
   Nous sommes heureux de l'occasion qui a mis entre nos
mains les papiers de Bérenger de la Tour, ils nous ont
permis de publier sur ce poète du xvie siècle une étude
dont nous saurons gré — nous aimons à le croire — nos
compatriotes. Enfant d'Aubenas, Bérenger est presque
inconnu aujourd'hui dans sa ville natale ; c'est à peine si
ceux qui s'intéressent à l'histoire du Vivarais savent qu'il a