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SOCIÉTÉS SAVANTES 139 faites à l'Académie depuis 1840. Sa première notice est consacrée à la Fondation Dupasquier, qui est due à M. Dupasquier, architecte, ancien membre de l'Académie, et qui remonte à 1873. Ce P r ' x c s t accordé succes- sivement à un architecte, à un peintre, à un sculpteur et à un graveur lyonnais. L'orateur communique ensuite une notice sur le prix Herpin, fondé par le docteur Jean-Charles Herpin, de Metz, pour encourager les études scientifiques. Ce prix, décerné depuis 1878, est de 1,200 francs et ne peut être accordé qu'à des concurrents français. Séance du 16 juin iSyi. — Présidence de M. Morin-Pons. — M. le comte de Sparre dépose son discours de réception, lequel a pour titre : Des principes qui ont permis la transformation des armes à Jeu. pendant ces dernières années. — Communication est donnée d'une lettre par laquelle M. le docteur Henri Coutagne pose sa candidature dans la section des Beaux-Arts, en remplacement de M. Emile Guimet, nommé membre émérite. — M. Teissier donne communication des dernières recherches qu'il a faites, avec les docteurs Roux et Pittion, sur Tétiologie de la grippe. L'épidémie de grippe qui règne encore à Londres et à Berlin, a provoqué à l'étranger de nouvelles recherches, qui ont été faites dans les milieux les plus divers, sans avoir recours aux cultures, absolument indispensables dans l'étude des micro-organismes. Or, les recherches faites par l'orateur, lui ont démontré que l'influenza avait bien un caractère propre, tant au point de vue de la clinique que de la bactério- logie. De plus, il a constaté que le bacille de cette maladie présente un caractère différent, suivant qu'on l'étudié dans le sang ou dans les urines des malades. En outre, il est à remarquer que les vaccinations ne préservent pas de la maladie. En somme, dit l'orateur en terminant, il y a identité entre la grippe et l'influenza, et la transformation du bacille de la grippe nous explique les caractères différents que présentent les divers cas observés. Enfin, la transmission de cette maladie par l'eau et par l'air, saturé de vapeur, est un fait indéniable. Séance du 23 juin 1S91. — Présidence de M. Morin-Pons. — M. Charles André donne communication de ses observations sur l'électricité atmosphérique, étudiée aussi bien par un temps serein que lorsque le ciel est nuageux. L'orateur a observé ainsi que la marche diurne de l'électricité est corrélative des centres de haute et basse pres- sion. En outre, l'électricité augmente à mesure que l'humidité diminue, de sorte qu'en temps de pluie l'électricité devient négative. On doit X° 2. — Août 1891. JQ