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le système à machine fixe n'est guère possible que lorsque la ligne est
directe et ne dépasse pas trois ou quatre kilomètres. Dès que ces deux
conditions ne sont plus remplies, il faut revenir, comme on l'a fait en
Suisse, aux machines mobiles, en faisant emploi d'un rail central à
crémaillère. Pour desservir le plateau de Fourvière, deux projets ont
été proposés. Le premier, en plein air, aurait conduit de la place de la
Brèche à Fourvière, avec un parcours de 263 mètres, mais, pour
diverses considérations, il a été abandonné. Le second, souterrain, par-
tirait du bas du Chemin-Neuf et aboutirait à l'angle nord-est de la
terrasse de Fourvière. Son parcours serait de 257 mètres seulement. Il
serait à double voie, et le train descendant, entraîné par le poids d'une
bâche, pleine d'eau, remonterait le train ascendant. En outre, un frein
automatique assurerait une sécurité aussi grande que celle offerte par les
chemins de fer Suisses. Enfin, ce projet présente une économie sérieuse,
car les frais d'établissement ne dépasseraient pas 700,000 francs.


  SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LYON.             —
Séance du 6 mai 1891. — Présidence de M. Alexandre Poidebard. —
M. Beauverie donne lecture d'une poésie, ayant pour titre : Les Œuvres
et les jours. — M. l'abbé Relave communique une étude littéraire,
intitulée : Les transformations du Romantisme dans Victor Hugo, de 1S22
à 1828. — M. Léon Mayet donne lecture de propos humouristiques,
intitulés : Les Petits côtés du bonheur. — M. Aug. Vettard termine la
séance par la communication de plusieurs pièces de vers : La Transfusion
 du sang ; Le Fou de la Croix-Rousse ; Le Chant du gai savoir ; Le Songe
du juge d'instruction.

   Séance du 20 mai 1891. — Présidence de M. Alexandre Poidebard. —
M. le Président souhaite la bienvenue à M. Théodore Camus, membre
nouvellement admis. — Lecture est donnée d'une lettre de M. Ernest
Pariset, qui sollicite le titre de membre titulaire. — Cette demande est
accompagnée de l'envoi d'un volume, intitulé : Les Monuments histo-
riques. Une Commission, composée de MM. Poidebard, Conil et
Griller, est chargée de l'examen de cette candidature. — M. Ernest
Cuaz communique un chapitre de son Histoire du château de Ponl-
à" Ain, intitulé : La Famille de Coligny. — M. Aimé Vingtrinier donne
ensuite lecture d'un Essai d'un Folk-lore lyonnais. MÅ“urs, coutumes, lan-
gage, traditions, superstitions, contes et chansons populaires.