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54 BERENGER DE LA TOUR Ces détails ont été copiés textuellement sur un document authentique très intéressant ; une transaction survenue à la suite d'un procès, entre « Jehan de la Tour, habitant à Paris, d'une part, et monsieur maistre Berenger de la Tour, docteur ez droits son frère, d'autre part », le 31 mars 1582. La Faye, notaire. Dans le procès qu'il intenta devant la cour royale de Villeneuve-de-Berg, à Claude Dachier sa belle-sœur, à Berenger, son frère, et à Françoise, sa sœur, Jean de la Tour disait qu'il était fils de légitime mariage de Jacques de la Tour et de Catherine Dupont qui, par leur dernier tes- tament, avaient institué leur héritier universel « Loys de la Tour, leur fils aîné et légué son habillement et aliments audit Jehan demandeur, lequel ne pouvant avoir raison avait tiré sesdites parties en action possessoire en ladite cour royale pour la douzième partie des biens paternels et maternels, attendu le nombre de quatre enfants, et pour la troisième des biens dudit Loys. » « Pour avoir paix, afin que la maison demeure dans son entier, pour la renommée de leurs parents, aussi pour ne manifester le fond d'icelle par estimation de prudhommes, Berenger de la Tour, comme héritier et successeur sous bénéfice d'inventaire audit Me Loys son frère, sembla- blement héritier de ladite damoisellè Catherine Dupont, sa mère, d'une part, et Jehan de la Tour, d'autre, ont accordé et transigé entre eux en la forme et manière que s'ensuit : « Pour les arrérages des aliments adjugés audit Jehan pour huit années et jusqu'aujourd'hui (31 mars 1582), Berenger de la Tour lui a baillé la somme de 240 livres, à raison de trente livres pour chaque année. « Pour le droit de légitime compétant audit Jehan de la Tour, tant sur les biens paternels que maternels revenant