Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
            CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES            435
devenu tout puissant et « ploya sa raideur » jusqu'à lui
demander un rendez-vous et lui faire des avances que
Dubois comprit à demi mot. Il est vrai qu'il ne tint pas, en
 1722, les engagements que celui-ci lui demande par cette
même lettre et qu'il prit, en 1721, pour recueillir ce qu'il
attendait de son ambassade d'Espagne.
    Dans la même séance, M. RÉVÉREND DU MESNIL, de
l'Académie de Mâcon et de la Société littéraire de Lyon,
lit un Essai de généalogie des premiers seigneurs de Bourbcn-
Lancy, d'après les cartulaires du temps, travail qui a pour base
les 5,200 chartes de Cluny, de Saint-Vincent de Mâcon,
d'Autun et de Paray-le-Monial.
    Dans la séance du même jour, de la section d'archéologie,
présidée par M. Leblant, M. FLOUEST, de la Société des
Antiquaires de France, et ancien président de la Société
littéraire de Lyon, fait une communication sur le dieu gau-
lois au marteau. Cette divinité était très répandue en Gaule;
son culte était très populaire. Divers auteurs ont considéré
le dieu au marteau comme le dieu du tonnerre, comme un
Jupiter gaulois. Ses attributs sont un vase, une peau de
loup et un maillet. M. Flouest fait circuler plusieurs photo-
graphies représentant des statuettes de ce dieu et prie les
membres du Congrès de lui signaler les figurines de ce
genre qu'ils découvriraient dans les musées publics ou dans
les collections privées.
    Dans la séance du 28 mai 1890, de la section des Sciences
 médicales, M. FERRAND, membre de la Société de phar-
 macie de Lyon, lit un travail sur la récupération des terrains
 des vieux cimetières par amendement de leur sol, en pré-
 vision de nouvelles sépultures.
    Après avoir insisté sur les difficultés et les dépenses
 considérables qui s'imposent pour le choix et l'acquisition