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                    DE LA VILLE DE LYON                   337
lègue a Ennerr.ond Panisset, maistre cordonnier audit Lyon,
la maison a elle appartenant, seize rue de la Monoye,
appellée le cheval verd, qui jouxte ladite rue de soir, la
maison de Charles Bailly, maistre chirurgien, de bize, la
maison des héritiers de feu Philibert Eard de vent ; a la
charge de la pension de 40 livres qu'elle a crée au profit du
couvent de Nôtre-Dame de Confort, par contract de fonda-
tion de messes passé par devant le notaire soussigné, le
24 e décembre 1668, etc. Et elle fait et institue son héritier
universel, Claude Denicour, son neveu, avocat, ez cours de
Vienne. Signé : FAVERJON, notaire royal. »
   La maison sur laquelle était assise la rente de la fonda-
tion faite en faveur des Jacobins par Benoîte Panisset, veuve
de Simon Maupin, passa par héritage d'Ennemond Panisset
à sa fille Marie, épouse en premières noces de Gilbert
Panisset et en secondes de François Cussinet, bourgeois de
Lyon, qui la vendit le I er avril 1711 à Jeanne Puis, veuve
d'Antoine Dauverge, marchand bourgeois de Lyon. Le
6 avril 1742, Nicolas Carron, marchand à Lyon, l'acquérait
d'Andrée Dauverge, veuve du sieur Abraham Mervelt, et
de sa fille Jeanne Mervelt, épouse du sieur Chalmas,
notaire royal à Saint-Priest, par contract reçu par Vernon
et son confrère, notaires à Lyon.
   A chacune de ces mutations l'on trouve la reconnaissance
exigée par le couvent des Jacobins pour la rente imposée
en sa faveur sur cette maison, qui existe encore de nos
jours : Elle forme la partie nord de l'immeuble qui porte le
n° 5 sur la rue de la Monnaie, et se compose du corps de
bâtiment à six étages, placé à gauche, en entrant dans
l'allée qui communique avec la rue Mercière.
                                 J.-J. GRISARD,
     ÇA suivre.')                     Ingénieur topographe.