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400             CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS

gneuries étant toujours voisines et leurs intérêts com-
muns ( i l ) .
   Enfin, nous trouvons en 1393, un arrêt de la Cour de
Lyon, qui vient obliger les habitants de Chazay à faire à
l'église les réparations, qui n'avaient pas été exécutées (12).
Ces charges continuelles écrasaient sans doute l'habitant,
mais il faut bien dire qu'alors la propriété féodale avait
quelque chose de communal. — En effet l'église appartenait
à la paroisse, quant au château, c'était le lieu de refuge
pendant la guerre et les vassaux avaient le droit de venir
s'y mettre à l'abri, eux, leurs familles et leurs biens ; quoi
de plus juste qu'ils concourussent à l'entretien de la forte-
resse et des monuments de la cité !

   L'abbé Adam du Mont-St-Jean meurt dans le cours
de l'année 1393. — Jean du Mas, dit le Baboin, avait
gardé et défendu avec un rare bonheur jusqu'à ce moment
la ville et forteresse de Chazay. — Mais à l'arrivée du
nouvel abbé, il disparaît de nos pays; c'est alors, 1394,
que le bailli de Mâcon, l'appelle dans les armées royales,
et le met à la tête de cent hommes d'armes.




  (11) Philippe de Thurey était chanoine comte de Lyon quand il
monta sur le siège archiépiscopal des Gaules. Elu en 1392, il mourut
en 1415 et voulut être enseveli dans la chapelle du St-Sépulcre qu'il
avait fondée dans la cathédrale de Lyon. Ses armes étaient d'or au
sautoir de gueules. (Gallia christiana t. IV. col. 172.)
  (12) Arch. du Rh. Ain. Invent. Pupil. chart, 287