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456 LES LYONNAIS AU DERNIER
de grands espaces et l'obligation (d'en trouver à proximité
des grands centres, comme pour Lyon, par exemple, il
parle des moyens chimiques, artificiels et naturels combinés
et nécessairement économiques,pour prolonger l'emploi des
cimetières vieillis plus ou moins saturés et devenus impuis-
sants à réaliser la décomposition au temps voulu, c'est-à -
dire dans la période quinquennale.
Dans la séance du 29 mai, de la section d'histoire, pré-
sidée par M.'Léopold Delisle, une communication du plus
grand intérêt pour l'histoire de l'imprimerie à Lyon, a été
faite par M. REBOUIS, au nom de M. Forestié père, de la
Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne.
Le mémoire de M. Forestié, qui répond à la quinzième
question du programme (les anciens ateliers typographiques
en France), est intitulé : Les Pérégrinations de l'imprimeur
Arnaud de Saint-Bonnet, Ã Lyon, Ã Grenoble, Ã Montauban et Ã
Auch, de 1617a 1653.
Fils d'un marchand ouvrier en soie de Lyon, Arnaud de
Saint-Bonnet, né à une date inconnue, était maître impri-
meur dans sa ville natale, en 1617; en 1621, il est mar-
chand libraire et imprimeur à Grenoble.
De 1621 Ã 1639, c l u e devint Saint-Bonnet ? On l'ignore.
S'arrêta-t-il à Cahors, où René Lavoix, son compagnon et
plus tard son associé, lui avait cédé une somme de 650
livres ? Ce qui est certain, c'est que Saint-Bonnet est, en
1639 et 1640,• l'imprimeur de l'évêque de Montauban.
Nous avons de lui, à cette date, des reçus portant sa signa-
ture pour frais d'impressions diverses.
En 1642, nous retrouvons Saint-Bonnet, marchand
libraire à Auch ; le 24 janvier 1647, un acte de société,"
pour vingt ans, est signé par Arnaud Saint-Bonnet, natif
de Lyon, libraire et imprimeur de l'archevêché d'Auch