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                        LES AQUEDUCS                        125

de distribution, au bas du fort Saint-Irénée, des vestiges du
canal d'aqueduc, et il n'en existe aucun. Nous avons inter-
rogé les propriétaires, les cultivateurs, les horticulteurs à
façon ; nous avons scruté le sol dans les chemins creux, au
point qu'aurait suivi le tracé, il n'y a pas, il n'y a jamais eu
d'aqueduc sur ce parcours.



        SIPHON A L'OUEST DU TOURILLON

   A quel endroit et à quelle altitude aurait été établi le
réservoir de chasse précédant le siphon, à l'ouest, amont
du Tourillon ? Le sommet du monument était à la cote 305,
la charge pouvait varier de 10 à 15 mètres, le réservoir de
chasse aurait donc été placé vers les cotes 315, 320, cette
altitude passe dans la propriété dite à l'Étang, sise au nord-
ouest du hameau le Tupinier.
   Or, il n'y avait pas à cet endroit de réservoir de chasse
pour absorber dans des siphons l'eau des deux aqueducs de
Vaugneray et de Pollionnay, puisque nous avons suivi leurs
canaux jusqu'à leur jonction, sur le plateau de Corlevet,
cote 300 environ, et leur tronc ou canal commun jusque
vers la cote 250 dans la plaine des Cailloux.
   Donc, il n'y a jamais eu d'aqueduc dérivant les eaux de
l'Yzeron et de ses affluents, pour le service de la ville de
Lyon, mais simplement des systèmes hydrauliques ruraux,
analogues à ceux du Mont-d'Or lyonnais.
   Au Recret, cote 500 environ, nous avons vu dans la cave
d'une petite maison un canal d'aqueduc, on nous dit qu'il
y en a d'autres à Maisons-Brûlées, cote 5 90, et aux Béchères,
cote é c o ; mais ces canaux de cap'tage faisaient partie des
régimes et des systèmes hydrauliques Vaugneray et Pol-