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LES AQUEDUCS 129 tunnels ou tranchées très profondes, un pour franchir le col entre Villedieu et la Brochetière, vers Marcorant, et l'autre pour franchir le col au nord de Dardilly-le-Bas. Des massifs de maçonnerie, sur 1,500 ou 2,000 mètres de longueur, entre la voisinée sud des Bruyères et le Rafour. Enfin, ouvrage capital, entre le rampant des Massues et le réservoir au bas du fort Saint-Irénée, un pont supérieur de deux kilomètres de longueur, lequel au point bas, vers le chemin qui conduit au couvent dit des Anglaises, mesu- rait ié à 18 mètres de hauteur sous flèche. Sans compter le grand siphon dans le vallon de Grange-Blanche. Le tracé par Marcy-l'Etoile, Sainte-ConsorceetCraponne, ne comportait, à la lecture des cartes, aucun travail d'art, soit entre la Chaux et Quincieux. Il nécessitait seulement deux ponts à siphons: un sur le ruisseau de Saint-Genis-les- Ollières, entre Quincieux et le Tourillon, et un sur le ruisseau d'Alaï, puis le Tourillon lui-même, et enfin les 6,000 mètres de tuyaux en plomb, déployés sur les deux siphons, séparés par la ventouse des Tourillons. DU T O U R I L L O N A L Y O N PAR BRUSSIN ET BEAUNAND Avant le tirage définitif de la carte du département du Rhône, nous n'avions à notre disposition que des épreuves incomplètes de cette carte, les unes n'avaient que la lettre, les autres que les courbes de niveau, il était donc assez difficile de se reconnaître exactement. Aussi avions-nous supposé qu'arrivé aux Tourillons, le tracé de l'aqueduc aurait pu se diriger sur le plateau de Francheville, vers