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3J0          SCULPTURES ET DALLE FUNERAIRE

    Toutefois, nous regrettons quelque peu, pour notre part,
 que les étages supérieurs soient dépourvus de ces ornements
 prodigués, au contraire, pour le couronnement de ce
moderne édifice. On eût pu en tirer un meilleur parti déco-
ratif, et nous aurions aimé à les étudier de plus près :
l'harmonie générale eût été, du reste, plus heureuse, et les
larges ouvertures ainsi agrémentées nous auraient épargné
de lever bien haut la tête pour ne faire, hélas! qu'entrevoir
ces intéressants vestiges du passé que la fantaisie et l'ori-
ginalité de leur dernier possesseur ont bien voulu nous
conserver.
    Ces pierres, nous a-t-on dit, et le fait paraît certain,
 appuyé qu'il est par de nombreux témoignages, proviennent
de l'ancienne église Saint-Martin-et-Saint-Loup de l'Ile-
Barbe. Un certain nombre d'années après la Révolution,
un entrepreneur, après en avoir chargé plusieurs bateaux,
en fit élever cette maison. Il eût été plus sage, assurément,
de laisser au moins les sculptures sur l'emplacement même
de la vieille abbaye, en compagnie de celles qui s'y voient
encore en différents endroits. Mais ne maugréons pas trop :
on eût pu faire plus mal.
    Un examen attentif de ces bas-reliefs nous a amené à en
faire la description; car ils se rattachent, par une commune
origine, à ceux qu'on peut voir encore sur place dans
les murs de l'actuelle chapelle de Saint-Loup, dont
M. Sarsay a fait en quelque sorte l'ornement de sa pro-
priété.
   La façade donnant sur le quai de Vaise est percée de
cinq larges ouvertures au rez-de-chaussée; celle du milieu,
a porte d'entrée, est surmontée d'une suite de six bas-
reliefs occupant l'espace compris entre un cintre de décharge
et le linteau. Le premier sujet, en commençant par la