page suivante »
PROVENANT DE L'iLE-BARBE 371 gauche, n'est autre que l'animal fabuleux appelé basilic. De Caumont (Abécédaire d'arch.relig., p. 292), nous dit : « Le « basilic a par devant la forme d'un coq, par derrière celle « d'un serpent; babet caudam ut coluber, residuum verd est « gallus », selon le texte de Vincent de Beauvais. C'est « ainsi qu'il est représenté sur une église des environs de « Lyon. » Le sujet dont il s'agit, reproduit dans l'ouvrage que nous venons de citer, est aujourd'hui un des ornements de notre musée lapidaire et provient de l'église de Sainte- Foy-lès-Lyon. Il n'a, avec celui qui nous occupe, que fort peu de différence. Dans celui provenant de l'Ile-Barbe, la partie antérieure ressemblant à un coq est traitée d'une façon plus fantaisiste ; dans celui de Sainte-Foy, elle s'ap- proche au contraire davantage de la réalité, autant qu'on en peut du reste juger, malgré l'état de dégradation de ce morceau de sculpture; le bec du coq est brisé, et de la couleuvre il ne reste plus que la gueule, de laquelle sort une branche trilobée. De plus, l'inscription porte BASILISCVS au lieu de BASILICVS qui se lit sur celui de Sainte-Foy. Du Cange "ne mentionne pas cette dernière forme et dit en parlant de la première « là est serpentium velpotius Regulorum {avium quas Grœci ^»TiXia-Ki>; dicunt)figurisornata. » Quant à la forme des lettres, elle est à peu de chose près identique. Nous aurons à revenir plus loin sur ce sujet à propos d'une sculpture du même genre qui se trouve dans la propriété Sarsay. Les deuxième,'troisième, quatrième et cinquième bas- reliefs représentent, à n'en pas douter, quatre signes du Zodiaque (1). Ce sont d'abord : (1) Sunt aries, iaurus, gemini, cancer, leo, virgo, Libraque scorpius, arcitenens, caper, amphora, pisces.