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           SOCIÉTÉS SAVANTES




       CADÉMIE DES SCIENCES, B E L L E S - L E T T R E S ET AllTS DE LYON. —
        Séance publique du if avril i8po. — Présidence de M. Arloing. —
On a entendu, dans cette séance, le discours de réception de M. A. Léger,
et celui de M. Gobin. L'Académie de Lyon n'impose pas à son réci-
piendaire, comme le fait l'Académie française et comme le font plusieurs
Académies de province, l'obligation de prononcer l'éloge de son pré-
décesseur. La courtoisie peut l'entraîner à faire discrètement cet éloge,
mais il n'y est pas obligé, et il peut choisir pour texte de son discours
le sujet qui lui convient le mieux, le thème favori de ses études habi-
tuelles. Félicitons la Compagnie de cette sage et libérale coutume qui
nous a valu, dans la séance du 15 avril, au lieu de simples biographies,
deux petits chefs-d'œuvre, d'esprit différent, mais très écoutés et fort
applaudis.
   M. A. Léger a traité la question palpitante du travail et de la paix
sociale. Quelle a été l'organisation du travail dans l'antiquité et dans le
Moyen Age ? Quelles transformations a-t-elle subies avec les idées et
les exigences modernes? Quelle forme cette organisation doit-elle
emprunter dans l'avenir ? Telles sont les trois questions qu'il s'est
posées et qu'il a résolues avec un incontestable talent d'érudition, de
pensée et de style.