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348 CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS
Enfant de la vallée d'Azergue, Les dons de la munificence
Viens saluer ton Bienfaiteur ; L'attendaient dans le vieux manoir ;
Souviens-toi qu'il prit pour exergue : Chacun de la reconnaissance
Loyauté, patrie et valeur (bis) Comprit l'honneur et le devoir (bis).
Sous fean-le-Bon, au Moyen Age, Plus tard, le chef de la famille,
Il lutta contre les Anglais, Le noble sire de Chitillon,
El leur prouva'que les Français Pour prix de sa sublime action,
Ne sont pas nés pour l'esclavage. Lui donna la main de sa fille.
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Son premier pas dans le village Baboin couvert de cicatrices,
Fut marqué d'un fait éclatant ; Mais aussi couvert de lauriers,
Dans le feu son mâle courage De la fortune en ses caprices
Vint chercher la mèreet l'enfant(bis). Eut le meilleur lot des guerriers (bis).
Le bras guidé par l'espérance, Aux doux soins de la bienfaisance
N'écoulant que la voix du cœur, Il consacra ses derniers jours ;
Du preux sans reproche et sans peur Il fit établir des concours
Il mérite la récompense. Pour l'éducation de l'enfance.
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Pour voir ce jeune homme héroïque Pendant son illustre carrière,
Tous les habitants d'alentour Baboin connut la vraie grandeur ;
Remplissaient la place publique, De l'orphelin il fut le père
Chacun le fêtait tour à tour (bis). Du pauvre adoucit le malheur (bis).
Petits enfants, maris et femmes De ses bienfaits, fidèle histoire.
Les yeux remplis d'admiration, Que nos neveux, que nos enfants
Criaient : Gloire, bénédiction ! L'apprennent dès leurs jeunes ans,
Au Sauveur de nos nobles dames. Pour en conserver la mémoire.
Voici la seconde ballade composée en 1861 par
M. J. B. Rimbourg.
Air des Cent louis d'or.
REFRAIN :
Honneur, honneur à ta mémoire
Bienfaiteur de l'humanité,
L'homme qui se couvre de gloire
Mérite l'immortalité.