page suivante »
a 274 PAUCA PAUCIS » En 1874, il quitta Lyon pour Saint-Étienne, où on l'en- voya pour le punir de ses sympathies républicaines. Plus tard, il fut nommé à Rouen, où il avait pris une grande situation comme professeur. Il faisait en outre de temps en temps des conférences littéraires, qui avaient un vif succès, et on le chargeait invaria- blement des discours de fin d'année. C'est à Rouen qu'il est mort, laissant deux fils, dont l'un est encore un enfant. De 1862 à 1873, M. Doucet a été le collaborateur assidu de la Revue du Lyonnais(i). Lorsque la Revue reparuten 1886, il y apporta de nouveau son concours. Il a publié aussi nombre de poésies et d'articles dans plusieurs autres recueils et aussi dans des journaux, à Lyon et ailleurs. C'était un poète distingué, ayant en horreur le banal et le lieu commun, et qui affectionnait, précisément à cause de son habileté, la difficulté vaincue. Par le faire, la recherche du piquant, on pourrait le rattacher à l'école de M. Soulary. Il a écrit aussi de (1) Voici la liste de ses poésies et de ses articles en prose : e II série, tome XXIV, p. 241, L'Armure. — — XXV, p. 5, L'Oiseau empaillé. — — — p. 71, Du Principe vital, par M.. BOUIIXER. — — — p. 231, IA Grèce moderne, par M. YÉMÉNIZ. — — XXVI, p. 7, La Panacée, sonnet. — — XXIX, p. 473, La Fleur de pourpre (à M. SOULARY). — — XXXI, p. 5, Au bord de l'étang de Thau. III« série, tome I, p. n , Chimère. — — V, p. 260. Vieux tableaux à vendre. — — IX, p. 6, Le Saut périlleux. — — XIII, p. 329, Le Pont du Diable. — — XV, p. 401, Le Pardon, poème. V« série, tome I, p. 457, Le Déserteur, — Il pleut, — Nuit d'hiver, sonnets. — — III, p. 216. A Puitspelu, — Vieux roman, sonnets.