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48                      LES AQUEDUCS

   Pourquoi cette pente si considérable sur un point donné?
Sinon parce que, à Pierre-Cale, et entre ce point et le bas
de Grézieu, il y avait un village ou tout au moins des habi-
tations établies le long de la voie d'Aquitaine; autrement,
l'aqueduc serait venu par un développement moins grand
et un travail moins coûteux, de Vaugneray et de Fonta-
nières jusqu'au bas du village de Grézieu, sans passer sur
le plateau de Pierre-Cale.
   A partir du bas de Grézieu, l'aqueduc avait une pente
moins grande, il paraît avoir suivi une ligne légèrement
ondulée en traversant la propriété dite Château de la Place
ou des Places, M. Buchet, ancien propriétaire, et M. Baril-
lot, propriétaire actuel, nous ont certifié que le canal d'aque-
duc avait été trouvé à l'extrémité est de la terre, adjacente
au château, soit à une cote 305, 3 10.
   Enfin, l'aqueduc a été trouvé vers la cote 300, 305, dans
la propriété dite à l'Etang. Cette propriété appartient aujour-
d'hui à Mme Mas, née Gonon, elle est sise au lieu dit Tupi-
nier, et touche au plateau de Corlevet, où les deux aque-
ducs, Vaugneray et Pollionnay, devaient inévitablement se
jonctionner, vers le lieu dit Pierre-Blanche, pour de là ne
former qu'un seul canal que nous avons suivi jusqu'à la
cote 250, dans la plaine des Cailloux, où nous avons volon-
tairement cessé de suivre sa trace.
   Le Tupinier est à quelques centaines de mètres seule-
ment de la plaine ou cuvette des Mouilles, sise au sud de la
route nationale, et dans laquelle existait une cité romaine
dont on trouve les traces en travaillant la terre.
   L'aqueduc de Vaugneray fournissait-il de l'eau à la cité
des Mouilles, avant de se joindre à l'aqueduc de Pollionnay ?
cela est possible, probable même ; toutefois, on n'a trouvé
aucune trace d'aqueduc en établissant la ligne ferrée, entre