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                  LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON              359

 «    lesdits Oratoriens régiraient, gouverneroient et tien-
 «   droient le collège, conformément aux usages, régime
 «   de la congrégation de leur ordre, et notamment suivant
 «   les usages et règles de l'Académie royale de Juilly. »
    Par le traité intervenu entre le Consulat et les Orato-
 riens, il fut convenu que le régent de rhétorique aurait
 un traitement de 66 livres par mois, mais que les autres
 professeurs ne recevraient que 50 livres.
    On créa aussi l'emploi de deuxième valet, ou correcteur,
 dans chacun des deux collèges dont les préfets avaient cru
 devoir se priver « dans l'espérance où ils étoient de pou-
 « voir contenir la jeunesse sans user de semblable moyen;
 « cependant l'expérience leur avoit fait voir que ces
 « seconds valets devenoient nécessaires pour inspirer de
 a la crainte aux jeunes écoliers et les tenir dans les
 « bornes de leurs devoirs. »
   L'Université a supprimé les correcteurs, mais ne devrait-
on pas les rétablir pour les jeunes lycéens de septième qui
fument en cachette du pion et malgré leur estomac souvent
rebelle...!
   Le projet du traité intervenu avec les Oratoriens avait
été dressé le 1er octobre précédent, toutefois, ce ne fut que
le 4 juillet .1763 que les Oratoriens prirent possession du
collège ; le 27 septembre suivant, le Consulat leur attribua
une rente annuelle « pour subvenir â l'entretien de seize
« ecclésiastiques chargés de la desserte du collège de la
Trinité. » Quelques années plus tard, un arrêt du 6 août
1779 ordonna que tous les maîtres de pension , même
ceux ayant le grade de maître ès-arts, seraient tenus de
mener au collège les étudiants en langue latine qui seraient
en état de fréquenter la cinquième.
  Les PP. de l'Oratoire conservèrent la direction du col-
lège jusqu'à la Révolution. Le 28 mai 1790, ces religieux