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108               RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.

ficiers que nous venons de citer et de ceux qu'ils auraient
eux-mêmes à choisir, le serment de bien remplir leurs
fonctions et de veiller aux intérêts des Lyonnais et de
l'Église. Dans tous ces serments, le nom du Chapitre
devait toujours figurer à côté de celui de l'archevêque.
   Le roi réservait la question des réclamations contra-
dictoirement élevées par les Lyonnais et les gens d'É-
glise ; il déclarait qu'il voulait que son accord fût ob-
servé, nonobstant ces plaintes (1).
   Le chanoine dont il vient d'être parlé et auquel était
réservé le choix, tant qu'il vivrait, des officiers du Cha-
pitre, était le procureur même de l'Eglise de Lyon, l'ar-
chidiacre Thibauld de Vassalieu. Le roi témoignait lui
accorder ce droit important en raison des bons services
qu'il en avait reçus et des soins qu'il lui avait vu appor-
ter à la confection de tous les actes relatifs à la question
de Lyon.
   C'est par de spéciales lettres-patentes (mai 1308) que
Thibauld fut investi de ce privilège (2).
                                             Pierre BONNASSIEUX.

  (1) Arch. nat., Trésor des Ch., J. 267, n1» 52 et JJ. 5, n» L.
  (2) Nous nommons, dit le roi, Thibauld de Vassalieu, pour notre
chanoine, chargé « quandiù fuerit in humanis » de désigner les officiers
du Chapitre ; « quem, ad ipsius Lugdunensis ecclesie civium et aliorum
« subditorum ipsius ecclesie et omnium illarum partium ineolarum hono-
« res et commoda fideli experimento cogooviinus procurandos , et ad
« trausquillitalem et pacem fuiuris temporibus obtinendas, longo tem-
« pote, cum magnis vigiliis, laboribus et expensis, fideliter, indefense et
« continue Iaborassc. » (Arch. nal., Trésor des Ch., J. 267, n°50.)




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