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46                 LE PALAIS SAINT-PIERRE.
   Tout est donc à refaire aussi dans ce palais, à ce point
de vue. Un nouveau règlement doit faire table rase de
tous les règlements actuels, et si l'on veut établir quelque
chose de stable, de complet et en rapport avec la situation,
on est forcé nécessairement de revenir à l'arrêté si sage
du premier Consul et au règlement adopté par le préfet
M. Verninac.
   Par ces diverses mesures l'autorité préfectorale était
superposée dans ce palais à toute autre autorité.
   Le préfet avait, à côté de lui, une Commission de sur-
veillance sans laquelle on ne pouvait prendre aucune
mesure, et cette Commission portait le titre de Conserva-
toire des Arts. Les chefs des divers services créés dans
le palais étaient sous la dépendance de ce Conservatoire,
et le préfet décidait seul en dernier ressort sur les mesures
proposées par ce Conservatoire. C'est donc à ce règlement
primitif qu'il faut nécessairement revenir,— et le Conser-
vatoire seul peut rétablir l'ordre dans ce palais, y créer
une unité de Direction et déraciner les nombreux ABUS
qui ont pu s'y glisser et s'y perpétuer, parce que l'au-
torité supérieure, trop confiante et toujours absorbée par
les mille exigences de son administration , a été obligée
de laisser faire.



                     ABUS A REFORMEE




  Ces abus sont nombreux; aux inconvénients que j'ai
déjà cités dans le cours de ce travail, on peut ajouter les
abus suivants :
     '1° Exagération de logements donnés à des concier-