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300        FRANÇOIS ]>E ROYERS I>E LA VALFENIÈRE.

    De la Valfenière a employé, il faut le reconnaître, des
 dispositions qui se rapprochent beaucoup plus des cons-
tructions italiennes que de celles de nos régions ; de plus,
ces ordonnances d'ordres gigantesques écrasent le palais
municipal, malgré la restauration de Mansart. Pourquoi
les dames de Saint-Pierre ne firent-elles pas appel à
Simon Maupin qui venait d'achever l'hôtel-de-ville ?
   Ceux qui connaissent l'histoire de nos artistes et de
nos communautés répondront comme nous à ces objec-
tions. Maupin n'avait pas recueilli alors, et bien au con-
traire, les éloges que notre siècle lui décerne à l'envi. Au
moment où l'on commençait la riche abbaye, le rôle, déjà
modeste de ce voyer, lui était devenu une source de cha-
grins et de récriminations ; enfin, notre cité ne possé-
 dait, en dehors de lui, aucun artiste d'assez de renom
 pour répondre aux vues grandioses de l'abbesse Anne.
    Toutes ces circonstances ont amené de la Valfenière*à
 Lyon et nous ont légué par ses mains un édifice dont
les dispositions ont séduit les administrateurs du com-
mencement de ce siècle, à ce point qu'il a résisté à
toutes les tentatives d'aliénation, malgré la valeur
vénale énorme de l'emplacement qu'il occupe,

                                      L. CHARVET.


  A continuer.