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438                      LA DIANA.

paraît pas avoir le caractère baronnial qu'implique la pen-
sée qui a déterminé le choix des blasons de la voûte, et que
 pouvaient avoir, au contraire, des maisons moins riches
et moins importantes.
   La maison de Marcilly, dite de Chalmazel, à laquelle
succéda, plus tard, celle de Talaru, n'a pas davantage ce
caractère. En fait, les seigueurs de Chalmazel étaient des
cadets de Marcilly, ou, tout au moins, ils ne possédaient
plus la baronnie de Marcilly,'qui appartenait alors en pro-
pre à notre comtesse Jeanne de Montfort. Quant à la terre
 de Chalmazel", où ils avaient récemment obtenu de nos
 comtes l'autorisation de bâtir le château qui s'y voit en-
 core, c'était un fief rendable, qui, par conséquent, n'avait
 pas cette qualité de fief antique, indépendant dans son ad-
 ministration militaire, civile et judiciaire, de l'ingérence
 des officiers de nos comtes, comme les.baronnies ou autres
 seigneuries représentées à la voûte de la Diana. Je suis
 donc porté à voir dans cet écusson, brisé d'une cotice en
 bande, le cadet d'une maison baronniale, et à l'attribuer
 par exemple à Bertrand de la Eoue, seigneur d'Aurelle,
 cousin-germain de Bertrand, seigneur de la Roue, et dont
la fille et héritière épousa Eustache, sire d'Alègre et de
 Chalmelis.

                         XXXVIII.




   D'or, à la croix ancrée de gueules :   DAMAS.