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	298 LES DU VERNEY. que dis-je, à chaque ligne, la preuve manifeste de la lu- mière que fit jaillir notre compatriote sur cette question. Plus préoccupé de l'envie de faire de nouvelles décou- vertes que du soin de travailler à sa réputation en vue de la postérité, il songea peu à faire des livres. Il s'était ce- pendant décidé en 1683 à publier son Traité de l'organe de l'ouïe, contenant la structure, les usages et les maladies de toutes les parties de l'oreille (\). Mais il laissa en mourant une grande quantité de manuscrits sur différents sujets ; le duc d'Orléans en fit l'acquisition à la sollicitation de Sénac qui coordonna tout ce que le grand homme avait écrit sur l'anatomie. La mort ne laissa pas à Sénac le temps d'achever son œuvre, et le pieux devoir qu'il avait voulu rendre à son maître fut confié à Bertin qui fit paraître les oeuvres anotomiques de du Verney en 1761 (2). Dix ans plus tôt on avait donné le Traité des maladies des os (3), ouvrage dont les bibliographes font grand cas et où se trouvent bon nombre d'idées qu'on a données depuis comme nouvelles (4). titutiones rei medicse edidit et notas addidit Albertus Haller. vol. III p. 164-234, de l'édition in 4°, 1745. (1) Ce petit volume fut réimprimé à Paris, en 1718, dans le format in 12 et à Leyde, en 1731. En 1684 une traduction latine en avait été donnée à Nuremberg et, à Leyde en 1730. Il fut aussi traduit en al- lemand en 1732 ; les planches de la première édition sont de la main même de Sébastien le Clerc, célèbre graveur; celles des autres ne leur ressemblent pas en beauté. (Eloy. - Dict. hist. de la médecine t. 11, p. 123). (2) Œuvres anatomiques de M. du Verney de l'Académie royale des sciences, conseiller médecin ordinaire duvoi, etc., etc 2 vol. in 4», Paris,1761. (3) Edité pour la première fois à Paris en 1751 il le fut de nouveau dans la langue anglaise à Londres en 1762. — Il fut refondu dans la collection des œuvres anatomiques de du Verney publiée en 1761. (4) — Voy. la notice de du Verney dans le Dictionnaire des sciences
