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                LA CHARTREUSE D'ARVIÈRKS.                193

qui manaçaient de devenir éternels, le seigneur de Sotho-
nod se désista, le 27 novembre 1634,de toutes ses préten-
tions, » déclarant n'avoir aucun droit d'affoage en la mon-
tagne d'Arvières et limites des privilèges et fondation ;
son affoage lui fut baillé aux Maquelières ». En résumé,
de toutes les possessions que les habitants et les sei-
gneurs revendiquaient dans le Colombier, les premiers
n'ont pu conserver qu'un petit canton dont le revenu an-
 nuel s'élève à peine à 600 francs, et les seconds une très-
petite forêt contiguë à leur château et qui leur avait été
donnée par Louis de Beaujeu, seigneur du Valromey.


                          Passin.

   Le noyau des possessions d'Arvières dans cette paroisse
leur fut concédé, à la fin du xn e siècle, par Guichard IV,
sire de Beaujeu et seigneur du Valromey. Ce n'était
qu'un petit champ à peine assez étendu pour occuper une
charrue ; mais là, comme ailleurs, ce noyau forma tache
d'huile. En 1211, les Chartreux lui adjoignirent une terre
dont le domaine direct appartenait à l'abbaye de Saint -
Sulpice. En 1231, les hospitaliers d'Entresesses leur don-
nèrent six journaux de terre. L'année suivante, Hugues
de Grammont, Martin Passinez, sa mère et sa sœur, ainsi
 que Jacques de Chassonod leur cédèrent d'autres fonds.
 En 1238, ils acquirent les champs que possédait Hum-
 bert de Virieu-le-Grand, et en 1239, deux journaux de
 terre qui appartenaient a,uxreligieuses de Bons. En 1244,
 Girard et ses frères leur remirent tout ce qu'ils avaient
 de droits sur le territoire deMorono. En 1248, le prieur
 de Sain t-Symphorien-de-Champag ne réduisit à six bichets,
 moitié froments moitié avoine, la dîme qu'il était en droit
  de prélever sur Morono, En 1249, le prieur de Talissieu
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