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108 LA DIANA. de Vienne, de Dampierre-Bourbon, de Sully, de Chace- nay et de Courtenay, alliances directes de sa maison. Enfin, comme nous l'avons déjà dit, l'écusson du sire de Mercœur, époux d'Isabeau de Forez, unique sœur ma- riée du comte Jean, qui l'un et l'autre ne cessèrent de re- cevoir de ce dernier les témoignages de la plus grande tendresse, n'est pas représenté à la voûte, mais seulement à la frise. Le système des alliances ne peut donc pas ren- dre compte de ces anomalies. Les alliances peuvent expli- quer la présence de quelques-uns des parents du comte Jean parmi les possesseurs des baronnies du Forez et, à ce titre, la présence de leur blason à la voûte de la Diana; mais comme interprétation des dispositions de cette salle, le système des alliances n'est pas soutenable et nous ver- rons bientôt, par l'explication de l'absence à la voûte de certains blasons foréziens, que l'opinion qui voudrait ratta- cher à ces dispositions le souvenir de quelque fait mémo- rable, d'une assemblée féodale ou d'une croisade, ne l'est pas davantage. Le système de la répartition des écussons d'après la qualité des terres, c'est-à -dire des baronnies ou seigneu- ries de toute justice, à la voûte, et de la noblesse propre- ment dite, c'est-à -dire des seigneurs de basse justice ou de directe, à la frise, est, au contraire, d'une logique évidente. Il peut s'appliquer aussi bien aux princes et seigneurs étrangers qu'aux seigneurs foréziens. Il peut rendre compte également et de ceux qu'on y voit et de ceux qu'on n'y voit pas. Essayons donc d'abord d'interpréter par cet ordre d'idées les principaux blasons qui s'y trouvent. [à continuer).