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	                      ARTHUR DE VJRY.                      49
suranné en les adaptant au génie de notre temps. En
définitive, il sut se tenir à l'abri des erreurs de la philo-
sophie des Aug. Comte et consorts, et il a montré sur
son lit de mort que la véritable science, loin d'altérer
la foi catholique, ne fait que l'affermir et la raviver.
   Il a laissé sur ces sujets des notes pleines d'originalité,
que sa famille conserve et que nous désirerions vivement
voir publier un jour.
   La médecine proprement dite ne fut pas négligée dans
cette existence laborieuse ; il faisait tout converger Arers
un but humanitaire et pratique. S'il n'a pas inscrit son
nom sur quelque œuvre de longue haleine, s'il n'a
pas érigé de monument comme il eût été si capable de le
faire, c'est qu'il se consacrait tout entier à une pratique
laborieuse et active, à une clientelle étendue et nom-
breuse et que les départements voisins eux-mêmes se
disputaient ses lumières, son expérience et son savoir.
   Néanmoins , en empiétant sur le temps réservé au
repos, il savait mettre à profit ses vastes connaissances.
Il a écrit une quantité considérable de mémoires, de
monographies, d'esquisses médicales, d'observations thé-
rapeutiques, dont la publicité serait un bienfait.
   A défaut de livres, on a de lui :
   Notice historique sur J. B. Arthaud de Viry. 1834,
in-8.
   Examen critique d'un ouvrage homœopathique inti-
tulé : La Médecine jugée par les médecins, 1842.
   Rapport sur l'établissement gymnastique du Collège
de Roanne, 1847. — On voit dans d'autres mémoires,
restés manuscrits et notamment dans un travail qui fut
présenté au conseil municipal, en 1851, la preuve de la
participation active que M. de Viry avait prise au chan-
gement qui alors s'opéra dans la direction du collège.
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