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                LA CHARTREUSE D'AKVIÈUES.               35

  MAURICE DU BOULOZ,    en 1761-1767.
  HENRI BOREL, en    1775.
  BENOÎT ULÉRY, en 1786. Il fut le dernier prieur d'Ar-
vières et représenta sa chartreuse. dans l'assemblée
générale des Trois-Ordres, tenue à Belley, le 16 mars
1789, pour choisir des députés aux Etats-Généraux.


                             § V.

        Privilèges, exemptions et sauvegardes.

   En outre des faveurs spirituelles et séculières concé-
dées à diverses époques et d'une.manière générale à tout
leur, ordre, les moines d'Arvières jouissaient encore de
certains privilèges spéciaux et de quelques immunités
particulières qu'il convient de mentionner sommairement,
à seule fin de rappeler, complets autant que possible et
groupés dans cette notice, tous les souvenirs qui se rat-
tachent aux ruines de leur maison.
    Quelques années après la fondation de la Chartreuse,
le 30 avril 1144, le pape Lucius II, à la prière d'Arducius,
 évoque de Genève, confirma les limites accordées par le
 comte Amédée III, et dans l'étendue de ces limites
 exempta les religieux de tous droits de dîme.
    Le 2 septembre 1176, le pape Alexandre III prit le
 monastère et ses biens sous la protection toute spéciale
 du Saint-Siège.
    Lucius III autorisa les Chartreux à envoyer ceux de
 leurs frères qui voulaient se faire ordonner prêtres autre
 part qu'au diocésain.
    Grégoire VIII et Célestin III confirmèrent leur ins-
 titut, et leur accordèrent de nouvelles exemptions. La