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     BIBLIOGRAPHIE LYONNAISE


LETTRE AU CARDINAL BARTOLLNI, PRÉFET DE LA CONGRÉGATION DES RITES, SUR LA
  DÉCADENCE ET LA RESTAURATION DU CHANT LITURGIQUE, PAR M . A . SUPER.



  Pour donner une idée de cet ouvrage et des théories de l'auteur,
nous allons donner quelques passages extraits de l'appendice :

    « Les Sociétés de Sainte-Cécile sont le rempart le plus spécieux,
le dernier refuge, à l'abri desquels nos adversaires continuent leurs
manœuvres mercantiles. L'exécution et l'exploitation de composi-
tions hybrides, éclectiques, tenant plutôt du théâtre que de l'église,
démontrent^la fausseté, l'impossibilité d'un art pseudo-religieux.
    « Il se voit assez que l'orgue et les maîtrises sont trop souvent,
à Paris et dans les grandes villes de l'Europe, des annexes du
théâtre.
    « Par décret du 24 août 1830, Pie VIII, pour porter remède aux
désordres et aux scandales auxquels donnaient lieu des compositions
musicales déjà flétries par le concile de Trente, favorisa la fondation,
sous ses auspices personnels, d'une Société ou Congrégation, sous
le patronnage de Sainte Cécile.
    « Les nouveaux membres résolurent d'établir, à Rome, un conser-
vatoire, sur le modèle de ceux ayant existé à Naples sous le voca-
ble de Santa Maria ai Lorelo.
    « Quelle part fut faite au chant grégorien, au chant traditionnel
de l'Eglise? Aucune. Son nom même ne fut pas prononcé, tellement
il était tombé en oubli, dès avant le xvic siècle; tellement les laïques
étaient résolus à transformer l'Église en salle de concert sut generis.
    « Il y a, de toutes parts, preuve décisive, manifeste, que les gens
de théâtre, les histrions et cabotins qui lui servent d'interprètes,
regardent la liturgie comme un accessoire tombé dans le domaine