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                          LES BÉNÉFICES
                                        DU


    C H A P I T R E DE SAINT-JEAN
 A SAINT-GERMAIN-AU~MONT-D'OR                        ET A POLEYMIEUX
         D'après un terrier en dialecte lyonnais du xuie siècle.



            L existe, aux archives du Rhône et à celles de la Ville de
             Lyon, un certain nombre de documents, — registres-ter-
             riers, tarifs d'octroi ou kides, Syndicats et Comptes, —
rédigés en langue vulgaire. M. M.-C. Guigue en a donné plusieurs,
à la suite du Cartulaire municipal d'Etienne de Villeneuve, (i) Nous
devons à son fils, M. George Guigue, l'utile publication du Carcabeau
(Cartabeau) du péage de Givors, (2) d'après une copie de la fin du

    (1) Cartulaire municipal de la Ville de Lyon, recueil formé au xive siècle par
 Etienne de Villeneuve, publié par M.-C. Guigue. — Les pièces en dialecte lyonnais
 sont : Les syndicats ou procès-verbaux d'élections consulaires, de 13sS et r i/#> PP- 462
 et 466 ; Le tarif du péage de Lyon, d'après une copie du commencement du xive s.,
p. 406; et le Tarif des droits qui devaient être perçus sur les marchandises entrant dans
la Ville de Lyon, p. 419.
    (2) G. Guigue, Le Carcabeau du péage de Givors. Lyon, H. Georg, s. d. — Carca-
beau me paraît une faute de lecture reproduite trop scrupuleusement des archivistes
lyonnais du siècle dernier et, notamment, de l'archiviste Lemoine; faute qui, au
reste, s'explique facilement si l'on considère la presque identité des c et des t dans
l'écriture lyonnaise du xiv« s. Il faut lire, suivant moi, cartabeau, dérivé de charta,
en passant par le bas latin cartabellum, qui a également donné l'italien cartabello,