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                               ACHILLE GAMON                       189

(Côte-d'Or), vers 1842, après avoir pris sa retraite comme lieutenant-
colonel. Cette famille a disparu de la Drôme.
    Les armes des Gamon étaient : d'azur, au chevron d'or, accompagné
en chef de deux étoiles et en pointe d'un arbre de même ; au chef d'or chargé
de trois têtes de sinople.
    Dans un petit volume intitulé : Devises et cris de guerre (1), nous
trouvons, pour la devise dés Gamon : Virtus in arduis.
    Les Gamon de Monval, du Dauphiné, sont probablement une
branche des Gamon de la Lombardière. En 1707, un Gamon de
Monval était avocat au Parlement de Grenoble. Il s'agit sans doute
de François Gamon, fils d'un autre François Gamon et d'Eléonore
de Saint-Ours, qui fut institué héritier par le dernier testament de
son père, daté du 17 octobre 1709. Le même testament assignait
un legs de trois mille livres à son frère cadet, Pierre Gamon,
qui eut une carrière militaire. Celui-ci se prétendit lésé et fit
un procès à son frère. L'affaire se termina par une transaction, en
 1720. (2)
     Un G.-B. Gamon de Monval, chevalier de Saint-Louis, lieutenant
 colonel du génie, capitaine ingénieur du Roi, en 1789, pour les for-
 tifications, épousa Marie-Madeleine Segond, dont il eut : Joseph,
 baron de Monval, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion
 d'honneur, marié à Marie Noël du Payrat. Celui-ci n'eut que trois
 filles, qui entrèrent dans les familles Boyer de la Villandière, Dou-
 glas et Bachelard. Les armes de cette famille étaient : d'argent au
 chevron de G, accompagné de trois croisettes d'azur, au chef du même chargé
 de trois croisettes d'argent.
     En dehors de la descendance directe de l'auteur du Mémoire sur
 les guerres civiles, il y avait encore à Annonay une famille Gamon,
 issue sans doute d'un des nombreux rejetons dont nous avons cons-
 taté la souche commune dans la Vocance. Les registres de l'état civil
  d'Annonay permettent de suivre exactement cette branche à partir



   (1) Par le comte de C      Paris, Dentu, 1852, irw8.
   (2) Bibliothèqne Nationale. Pièces originales, n° 28-650.