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                 UN BAPTÊME DE CLOCHE EN DAUPHINE                             12 3




                          Le batéaille
          DE LA CLOCHI DE VE' VEURAY
               PAROCHI DAU LAS DE VÈ' GRANOBLOU



                      A LA LOUIANGI DAU PAURAIN

             Mounsou               Félice           Escouffié'
                   De ve Sant-Tiève-de-Feron (i)
                                      1856


                  Pin ! pan ! lou si'na' é bailli
                 A Veuray, lou quinzou se'tombre;
                 Iquen ne s'écound pas din l'ombre :
                  Una clochi el ont batéi !

                 Nô! Veuray de grands de la terra
                 Jamais n'ait veu tan troupe ;
                  Gens d'iglési, avoué, gens de guerra,
                 Reluyants daus pie's au chape' ;


  (1)             Notes sur T'orthographe, du patois de Saint-Etienne.
   i° Le d suivi d'un à ou d'un 11 se prononce comme le £ grec, dz. Di se pro-
nonce dzi et du dzu. Sous le bénéfice de cette indication, on se contente d'écrire le
d comme en français. Le d\ employé constamment rend l'ortographe très bizarre.
  20 U dans un, una, se prononce comme i. Je maintiens Vu. Je préfère écrire un,
una. Il faut reconnaître cependant que la prononciation paloise tient le milieu
entre l't et Vu.
   3° Au pluriel féminin on ne met pas de s : les femmes, te fene; c'est le féminin
pluriel italien. L'« final se prononce moitié muet, moitié fermé, ou plutôt c'est
une syllabe muette, mais sur laquelle on appuie.