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52 LA REVUE LYONNAISE IV Jeune Dauphin, tous les Français, en moi, Voyaient leur appui tutélaire. Je n'étais pas encore votre roi, Et, déjà , j'étais votre père (bis). V Quand je montai sur ce trône éclatant, Auquel m'appelait ma naissance , Je débutai, dans ce poste brillant, Par un édit de bienfaisance (bis). VI Ce bon Henry, longtemps cher à vos cœurs, Eut cependant quelques faiblesses ; Mais Louis seize, ami des bonnes mœurs, N'eut ni favoris ni maîtresses (bis). VII Nommez-les donc, nommez-les ces sujets, Dont ma main signa la sentence. Un seul jour vit périr plus de Français Que les vingt ans de ma puissance (bis). VIII Si ma mort peut faire votre bonheur, Prenez mes jours, je vous les donne. Votre bon roi, déplorant votre erreur, Meurt innocent et vous pardonne (bis). IX O mon cher Peuple! acceptez mes adieux. Soyez heureux, je meurs sans peine. Puisse mon sang, en coulant sous vos yeux, Dans les cœurs éteindre la haine! (bis).