Revue du Lyonnais » série 5 - n°22 ( 1896 ) » pp.437

                  SA VIE ET SON Å’UVRE                   437

marbre représentant un Centaure, faite par mon mari, sous
la condition que la ville autorisera mon héritier à faire
ériger sur l'une des places la statue de mon mari.
    « Je lègue à Antoine Chinard, neveu de mon mari, la
somme de 5,000 francs.
    « A Jean Chinard, ancien sous-officier de dragons, : la
somme de 10,000 francs, et à sa femme six de mes robes
à son choix, deux boutons en brillants, et deux bagues que
je désignerai.
    « A Benoîte Chinard, veuve en premières noces ,de
M. Bara, la somme de 2,000 francs.
    « A Mme Rivière, née Chinard, nièce de mon mari, la
somme de 5,000 francs.
    « A Joseph Chinard, sous-lieutenant de pompiers à
Lyon, neveu Je mon mari, 3,000 francs.
    « A la fille de feu Joseph Berthaud, mon frère, la somme
de 8,000 francs et à l'enfant de cette dernière, la somme de
de 8,000 francs.
    c A Marie Chinard, femme Chevrillon, ma nièce et
     e
filleule, 3,000 francs.
    « A mon filleul, Alexis Marcia, 1,000 francs (Marcia
était un surnom; il s'agit d'Alexis Bonnaire/fils de Martial
 Bonnaire et frère du sculpteur).
    « A Charles Pages, mon filleul, 6,000 francs; et à
 Caroline Chinard, sa mère, ma flèche en brillants, et ma
 ceinture en brillants.
    « A Delphine Chinard, femme Grégoire, ma croix en
 diamants, une torsade en perles fines et mes bracelets
 moulés or et corail.
    « A Suzanne Vagnieux, ma domestique, 3.000 francs
 et la jouissance pendant sa vie d'une chambre au second
 étage de la maison que j'habite quai de l'Observance, et ce