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220 HONORÉ PALLIAS publications estimées, dont on retrouvera les titres plus loin, la Société littéraire l'admettait au nombre de ses membres et lui confiait bientôt les fonctions de secrétaire, Ces fonctions, qu'il remplit, pendant près de dix ans, avec un zèle éclairé, lui valurent de la part d'érudits émi- nents, de justes éloges qu'il serait facile de retrouver dans les procès-verbaux des séances du Comité des travaux his- toriques, publiés dans la Revue des Sociétés savantes des dépar- tements. Il suffit, d'ailleurs, de consulter les volumes des Mémoires de la Société littéraire, publiés pendant le cours de cette période, pour s'assurer de la netteté et de la préci- sion, avec lesquelles il résumait les lectures faites dans les séances de la Compagnie. Aussi, la Société littéraire reconnaissante de ce zèle, le nommait président en 1872. Et lorsque le regretté Vital de Valous fut contraint par l'état de sa santé de résigner ses fonctions de trésorier, la Compagnie les confia à Honoré Pallias, qui les a remplies, avec la même exactitude et le même dévouement, jusqu'à sa mort, car il compta toujours au nombre des membres les plus assidus aux séances de la Société. Bibliophile éclairé, et très versé dans notre histoire pro- vinciale, surtout dans celle du Dauphiné, Honoré Pallias fut toujours un ami fidèle de la Revue du Lyonnais, où il fit paraître ses premiers travaux. Ajoutons qu'il n'était pas seulement un lettré et un éru- dit ; c'était aussi un homme de bien. Trésorier de la Fabrique de Saint-Nizier et administrateur de l'hospice des incurables de Saint-Alban, on le vit toujours apporter un concours dévoué à nos œuvres de bienfaisance. Caractère bienveillant et sympathique, il comptait aussi de nombreux amis. Et ces amis se sont fait un devoir de