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206 LA. QUESTION DES AQ.UEDUCS LYONNAIS III Le tracé de l'aqueduc de la Brevenne est exact, sauf quelques erreurs relevées par nous. Le siphon entre le ram- pant des Massues et Saint-Irénée n'a jamais existé, pas plus que le prolongement du canal entre le réservoir de Saint- Irénée et Fontanières, puisque sa pente, très accentuée, se dirige vers Lyon. IV Sur le tracé de l'aqueduc d'Yzeron et de Craponne, le désaccord entre nous et Delorme est complet. Delorme a fait sur ce point des erreurs capitales, il ne paraît guère avoir déchiffré la destination du monument desTourrillons, il n'indique aucun travail d'art à cet endroit, sinon le com- mencement d'un long siphon qui n'a jamais existé. M. Steyert a compris cette destination, mais il en fait une fausse appli- cation. Le dessin de ce monument, publié, par nous, est aussi exact que possible; la grande arche au centre du dessin, modifiée par M. Steyert, est une imagination malheu- reuse. Flacheron (page 43) a vu certainement déraser la fondation de la pile du centre. M. Desvignes-Chollet, pro- priétaire des deux Tourrillons, nous a certifié avoir parti- cipé avec son beau-père, à la démolition, jusque dans sa fondation, de la pile centrale à l'est des deux grandes piles restées debout. (Revue, du Lyonnais, mars 1890, page 188). V La Nouvelle histoire de Lyon n'ajoute rien à ce qu'il a été dit sur l'aqueduc du Gier ou du Pila par Delorme et