Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                      SA VIE ET SON ŒUVRÉ                          343

   « On propose, en conséquence, au Ministre de l'Inté-
rieur de faire ratifier par le Directoire exécutif la conces-
sion faite par les Représentants du peuple.
                                   « Signé : Guinguéné. »

  NOTE : Ecrire au Ministre des Finances.


                     Lyon, le 6 ventôse an IV (25 février 1796).

Chinard artiste, aux administrateurs du département du Rhône.

   « Les représentants du peuple qui se sont succédé à Lyon
m'ayant adjugé un local pour me servir d'atelier d'après le
choix et l'estimation fait par la Municipalité, je n'ai pas cru
devoir réclamé les perte que j'avais essuyer pendant le siège
ni le payement des travaux multipliés dont j'ai été chargé
par cette commune.
   « Je me suis seulement randu à Paris pour faire homologuer
mes arrêtés. J'ai présenté pétition au pouvoir exécutif qui a
renvoyé à la commission des arts, celle-ci aux finances, les
fiuances à la régie, et la régie à vous. Ils ont tous sentit que
ma démarche était juste, qu'il était impossible de ne pas y
faire droit, mais que pourproséder avec métode et suivant les
lois, 'ûfalait que vous examinier le conte randu que je lui ai
mis sous les yeux. Vous y trouverer/omles différant rapport,
letre et avis soit des comision comme des ministres, et je ne
doute pas que votre amour pour les arts et la justice et
surtout votre considération pour un patriote, artiste peu
fortuné, élevé parmi vous, batu par tous les orages de la
Révolution ne vous desside à me faire droit.
   « Salut et Fraternité. ~»
                                     « Signé : Chinard. »