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41S JOSEPH CHINARD, SCULPTEUR Il n'existe pas de mention du mariage religieux dans les registres de Saint-Polycarpe, de Saint-Paul et de Saint- Pierre-de-Vaise,de i 8 n à 1813. Au Salon de 1811, à Paris, il exposa son ancien groupe de Persée et Andromède, qui fut très apprécié. Il exposa aussi une tête de la Paix, modelée sur une figure colossale, exécutée en marbre en 1811, pour la place de la Douane à Marseille. Ces œuvres de Chinard sont appréciées de la manière suivante dans le huitième article sur l'Exposition de 1811, par Castellan, Moniteur, 1811, page 208 : « Le groupe de Persée et Andromède, par M. Chinard, est bien composé. « La Tête de la Paix, modelée sur une figure colossale, exécutée en marbre à Marseille, est d'un beau caractère, et presque tous les autres ouvrages du même artiste pré- sentent des idées ingénieuses rendues avec goût et sen- timent. » Il exécuta, en outre, pour Marseille : 1° un aigle en marbre blanc, qui surmontait sur la place de la Paille un obélisque de 18 à 19 mètres de hauteur. Un Janus représentant Euthymènes et Pythéas, Pho- céens considérés comme les fondateurs de Marseille : ces deux têtes terminent une fontaine sur la place de la Douane. En 1812, un buste en pierre de l'abbé Rozier, fait par Chinard en 1809, fut placé dans le Jardin des Plantes à Lyon. On en trouve la description suivante dans le Voyage pittoresque et historique à Lyon, par F. M. Fortis, tome 2 e , page 217, 1822 :