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108       LA QUESTION DES AQUEDUCS LYONNAIS

jamais le siphon entre la Sauvegarde et Loyasse ou Champ-
vert n'a existé. Grand admirateur des architectes et du
génie des constructeurs romains, Delorme s'est emballé,
comme un coursier pur sang, et eu égard à l'époque où il
vivait, la chose est bien pardonnable.


            Aqueduc de la Brevenne.

   M. Steyert appelle cet aqueduc « aqueduc d'Aveize ».
Pourquoi ce nom, alors que l'appellation de la Brevenne
est connue et acceptée? Ces changements inutiles sont loin
d'être profitables, ils égarent l'opinion publique sans profit
pour personne.
   La route de l'aqueduc de la Brevenne tracée par Artaud,
est numérotée au carmin, de i (vallon de l'Orgeolle),
jusqu'à 27 (Saint-Irénée), puis la série* des numéros se
continue sur un tracé de canal, qui part de Saint-Irénée et
se termine par le n° 32, à Fontanières, sur Sainte-Foy-lès-
Lyon.
   Les numéros sont ainsi placés : 1, au ravin de Monoison ;
2, à la Mure; 3, hameau la Chapelle; 4, bois des Cures ;
5, 6, vallons au-dessus du village de Montromand ; 7, la
Barge, lieu dit Gigandon (Delorme ne paraît pas avoir vu
le passage du canal au col de Noyery, entre les Crets,
Montrocier et Montclay). 8, Sotizon; 9, Courzieu, hameau
Lafond; 10, Chevinay (Les Thus); 11, entre Les Thus et
Vieux-Bourg; 12, hameau Vieux-Bourg (ancien chef-lieu
de la paroisse de Saint-Pierre-la-Pàlud) ; 13, 14, collines
 au sud de Sourcieu, entre les gorges de Mercruy et Mau-
 souvre. Delorme fait contourner le canal, autour du
 mamelon qui domine, du côté est, le hameau des Roches