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236 UNE PROMENADE
clocher, les absides, l'ancienne chapelle de Sainte-Blandine,
dessinée avant sa restauration.
Revenons dans le cen-
tre de la ville, c'est la partie
la plus curieuse de Lyon-
Pittoresque car elle renferme
un grand nombre de repro-
ductions inédites. Qui se
douterait que la rue Mer-
cière abrite des maisons
où l'art delà Renaissance a
prodigué sa grâce et sa ri-
chesse? La rue du Bât-d'Ar-
gent, la rue Grenette, la
rue de la Poulaillerie, la rue
Centrale, la rue Lanterne
ont été également explo-
rées. La récolte a été
fructueuse et M. Drevetya
Petite niche à coquille, dans l'allée de la
maison, quai Saint-Antoine, 33. recueilli une ample mois-
son. Suivons l'artiste dans
ses pérégrinations. Par le passage voûté de la rue des
Templiers, la rue de la Monnaie (ce sont ruettes dan-
gereuses, mais une fois par hasard nous pouvons nous
y risquer ; les archéologues, gens paisibles et de bonnes
mœurs, sont peu exposés à des rencontres périlleuses
pour leur vertu), nous arrivons rue Mercière. Dans la cour
du n° 64, on voit encore les restes de l'ancienne église des
Antonins ; au n° 68, c'est une galerie à arcades, de même
qu'au n° 6; au n° 4 un intérieur de cour du temps de
Henri IV, et sur les toits, deux tourelles à pans coupés; au
n° 20 et au n° 58, de remarquables escaliers; l'un à arc