Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
43.8            JOSEPH GHINARD, SCULPTEUR

 afin qu'elle continue à prendre soin de mes animaux do-
 mestiqués. Je lui lègue encore tout mon linge de corps.
    « A Joseph Kliptel, domestique, 1.500 francs.
    « A M. Gonnard, notaire à Givors, ma créance
sur E       D
    « A M. Decaen, époux de ma filleule Marie Gonnard,
la tabatière donnée à mon mari par l'impératrice Joséphine.
    « Tous ces legs francs de tous droits de mutation et
frais.
    « Je laisse à mon héritier le soin de satisfaire honnête-
ment M. Gueynot, docteur en médecine, pour les soins
qu'il m'a prodigués.
    « Je révoque toutes autres dispositions de dernière
volonté.
    « J'institue pour légataire universel Etienne Chinard,
docteur en médecine (il était cousin au huitième degré de
Joseph Chinard, son mari).
                             « Signé, veuve Chinard. »

  Au sujet du legs fait à la Vdle, la Revue du Lyonnais,
tome IX e , i r e série, page 320, 1839, contient la note
suivante :

    « Mme Chinard a légué en mourant à notre Ville, un
marbre, ouvrage de son mari, sous la condition, pour la
Cité, d'autoriser le légataire, M. le docteur Chinard, à
élever sur l'une des places de la Cité une statue à l'artiste
qui est l'une de nos plus glorieuses illustrations modernes.
   te N'y a-t-il pas sous la forme de ce legs toute l'amer-
tume d'un reproche mérité ! En effet, que de dettes sem-
blables Lyon n'a-t-il pas à acquitter?         Qu'avons-nous
fait pour tant de Lyonnais qui ont reflété sur notre Ville
une partie de leur célébrité ? Espérons que notre sculpteur